octobre 2009

silence
la baraque
enveloppée

des écharpes
de vent
fondu
contre les murs
l’odeur
du bois
brûlé
voilà
qu’on se
frotte la main
contre la main
d’un autre
ou du
fantôme d’un autre
espéré
à qui
l’on parle
comme à son ventre vide

et l’autre jamais
n’apparait
jamais le fantôme
ne brille
et c’est simplement
le désert
sous les sourcils
à peine froncés
à peine
sourcils
où domine
un violent
non-cri
un si grand
feu sans flamme un
feu si froid
sans sa clameur
crépitée

à la fenêtre
prisonniers
il y a l’homme
et la buée

et le regard
de celui-ci
échoué
contre celle-là
embué lui aussi
fraîchi
plus silencieux
que la saison
qui mord
plus vain
plus vieux
plus figé
que la mort

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