La chambre est débordée. Dans tous les coins, des livres. La bibliothèque démissionne, le dessus de commode aussi ; des Everest sur le bureau et le clavier du synthétiseur. La lumière n’arrive plus, les piles se hisseront bientôt jusqu’au plafond, crèveront le plafond, feront de nouvelles cheminées. Ce jour-là, si mes ongles ne sont pas trop rongés, je grimperai là-haut, j’irai m’asseoir au grand sommet. Ca poussera jusqu’au ciel, salut ! – de toute façon on me reproche déjà d’être trop toujours dans la lune.