un funambule crâneur
se lécher soi-même armure de salive nourricière
au réveil, des miettes de rêve encore prises dans les moustaches
son étirement : un anneau de fourrure comme un U renversé
des flancs d’un velouté fuyant
l’intouchable et ses bonds glissants
fuite des cheveux de rivière
ricanements gris, voix d’écume
fugitives figures du diable au fond des pupilles-meurtrières
l’affreux sabbat dans les ruelles au désespoir
la nuit que l’on se griffe
un réveil à trois heures des yeux
sous la jupe d’une sorcière
Où comment faire de tous les matous du monde des héros épiques !