Quelqu’un là-haut ne trouve pas le sommeil. « Ne joue pas avec la lumière ! », l’engueulerait sa mère si seulement elle pouvait le voir. Il a saisi à pleines mains une poignée de billes glacées qu’il jette contre les vitres de nos tout petits immeubles – cliquetis, coups de clous, grêlons. Et quand il nous souffle dessus, dans le vent qui se lève nous entendons de la fureur mais nous sentons de la gaîté. Il fait si sombre que c’est lui ; il fait vilain, ce ne peut qu’être lui, ce rire tonitruant versé dans la pluie d’oiseaux morts.
Belle illustration du titre de ce blog !